• Chapitre 10.

    Chapitre 10.

    Wrapped Around Your Finger - 5 Seconds Of Summer

    XX
    TOGETHER

    Mes moments passés en compagnie d'Harry ne cessaient d'augmenter, on continuait de se rapprocher chaque jour. Pourtant nous n'avions toujours pas parler du fameux sujet qu'il évitait tant, au point que je me mettais à oublier que nous devions toujours en parler. Mais ce n'était pas tout ce que j'oubliais...
    Pendant une semaine, nous avions été collés ensemble, comme si nous étions inséparables, comme les étoiles et la lune -comparaison étrange, je le sais-. Nous nous voyons chaque soir après les cours, la plupart du temps dans son appartement et on passait la soirée ensemble à regarder la télévision, à discuter, à jouer des jeux débiles. Comme la fois ou nous avions pratiquement éclater son écran plat au sol, parce que il m'avait mit une énorme cuillère de mayonnaise dans les cheveux choisissant comme excuse "C'est bon pour le cuir chevelu." avant de partir en courant avec moi à ses trousses. Ou des soirées plus calmes comme chez moi -un soir quand ma mère était sortie- devant un film choisi au hasard, dans le canapé avec une énorme couverture et des sodas au pied du meuble, à parler de tout et de rien. C'est comme ça qu'il avait apprit que dans ma jeunesse j'avais eu une peur bleue de la foule, qui avait diminué avec le temps et lui m'avait raconté que quand il était enfant, il adorait faire peur à sa sœur qui avait horreur des papillons.

    Avec Dylan aussi on s'était rapproché, j'avais réussi à mieux le cerner, c'était typiquement le genre de garçon qui avait souvent un sourire accroché aux lèvres, qui savait être sérieux quand il le fallait, qui aimait la vie et qui en profitait.

    Mais aujourd'hui c'était avec Harry que je passais la soirée, il devait venir chez moi. Alors que j'étais tranquillement entrain de rentrer à pied de mon job, quand une jeune femme, qui avait à peu près mon âge -peut-être quelques années de plus que moi- s'arrêta à mon niveau pour me demander son chemin. Ce qui avait retenu mon attention sur elle était qu'elle me faisait penser à quelqu'un que je connaissais, mais je n'avais pas tout de suite trouvé qui -c'était pourtant une évidence-.

    Je m'étais contenté de répondre à sa question avant de rentrer chez moi.

    Je me venais de finir ma douche quand j'avais entendu la sonnette retentir, étant donné que j'étais seule dans la maison, j'allais ouvrir en serviette faisant entrer Harry rapidement avant de refermer la porte derrière lui et de retourner dans la salle de bain en criant à Harry "Salut, installe toi j'arrive dans quelques minutes !".
    Sauf qu'une fois que j'étais dans la salle de bain, je me rendais compte que j'avais oublié de prendre mes affaires propres et qu'elles étaient dans ma chambre alors un seul choix s'offrait à moi : Courir une nouvelle fois à travers toute la maison en serviette.

    Finalement j'avais réussi à enfin me vêtir correctement avant de rejoindre Harry qui s'était installé dans le canapé comme je lui avait dit de faire. En me voyant arriver dans la salon, il afficha un léger sourire moqueur en me vannant sur le fait que j'avais fait plusieurs aller/retour en serviette. Puis au moment où j'allais dans la cuisine pour nous servir à boire, il m'avait dit quelque chose que je n'aurais jamais pensé entendre Harry me dire. "Tu étais terriblement sexy dans cette tenue."

    Je m'étais brutalement retourné en rougissant furieusement à sa remarque, il me regardait avec un petit sourira taquin qui -je devais l'avouer- le rendait vraiment mignon. Puis il se mit à rire.

    - Tu devrais voir ta tête !
    - Imbécile !

    J'avais tenté de lui montrer que j'étais vexé mais je n'arrivais définitivement pas à dissimuler mon sourire.

    **

    Comme je n'avais vraiment pas la foi pour cuisiner j'avais commander une pizza avant d'aller m'asseoir à coté d'Harry dans la canapé. Nous avions passé une soirée complètement ringarde à regarder des films et à discuter comme dans nos habitudes.

    L'orage avait débarqué d'un coup, me faisant légèrement frissonner à l'entente du tonnerre et de la foudre. J'en avais profité pour me blottir contre Harry en remontant mes genoux contre ma poitrine, il avait passé ses bras autour de moi en me lançant un petit regard.

    - Quand j'étais petite en plus de ma peur de la foule, j'avais une phobie de l'orage surtout la nuit. Un jour alors que j'étais chez ma grand-mère pour les vacances, comme j'avais l'habitude de le faire à chaque été. J'étais seule dans sa maison, mon frère était sorti ainsi que les adultes, je me souviens que je m'ennuyais alors j'étais sorti sur la terrasse de la grande maison de ma grand-mère. Je m'étais assise sur sa table basse en bois parce que je n'aimais pas m'asseoir sur les chaises que je trouvais inconfortables. Et je m'étais mis à regarder les oiseaux qui volaient dans le jardin rempli de fleurs, buissons et autres plantes ainsi que quelques arbres. Il y avait au moins un dizaine d'oiseaux de toutes les couleurs, rouge, jaune, orange, bleu, gris, noir, vert et autres, un véritable spectacle. La pluie avait commencé à tomber, puis les éclairs et le tonnerre pourtant ce jour là j'en avais complètement rien à faire. Je n'avais pas peur. Mais à l'entente du bruit que faisait l'orage les deux chats de ma grand-mère vient se blottir contre moi en ronronnant.

    Je marquais une pose en fixant la télévision en face de nous.

    - Ma mère disait être allergique aux chats mais je crois plutôt qu'elle n'aimait pas les chats et qu'elle en avait peur. C'est ironique en y pensant, elle les déteste et c'est moi qui les aime...

    J'avais entendu Harry soupirer doucement. Et moi je remontais mes yeux vers lui, il regardait dans le vide avec un air pensif. Les jolies boucles qui entourait son visage lui donnait un air angélique, et ses lèvres qu'il avait pris entre ses dents parfaitement alignées ne faisait que d'accentuer sa beauté.

    - Et toi Harry as-tu des peurs ?

    Ses longs cils battant dès qu'il tourna son regard vers moi afin de rencontrer le mien.

    - Oui, j'ai peur des feux d'artifices.

    Je ne sais pas comment ça avait finit par en arriver là. Mais il avait doucement celer nos lèvres en un tendre baiser qui m'avait surprise, il avait été rapide et c'était ensuite reculer pour pouvoir observer ma réaction. Je n'avais pas réellement réagi mais j'avais re-plaquer mes lèvres contre les siennes et le baiser avait été moins doux que le premier. Peut-être que c'était une erreur mais maintenant ça n'avait pas d'importance.
    C'était ce qu'on disait, non ?

    XXI
    UNTILED

    Point de vue externe.

    La jeune femme se rendait dans un hôtel proche de la maison de celui qu'elle désirait revoir, le concerné s'était absenté et elle devait se résoudre à l'attendre. Elle avait l'habitude, à chaque fois qu'elle devait le voir, il était en retard parfois même absent. 

    Toujours le même refrain, toujours les mêmes vielles habitudes.
    Elle commençait à en avoir marre, tout ça la lassait et lui de son coté ne changeait pas. Pas à ses yeux, il était le même peut-être un peu plus détruit mais il restait celui qu'il avait été plus jeune. C'était ironique de penser ça, vu qu'il était encore jeune et avait la vie devant lui. Une vie différente et rempli d'obstacles inhabituels, mais il avait toujours le pouvoir de les contourner.
    Sauf cette fois-ci peut-être. C'était la meilleure idée qu'avait eu le peuple suprême jusqu’à ce jour.
    L'utiliser elle pour l'atteindre lui.

    De son coté le roi de ce terrible projet jubilait déjà en espérant le jour où il entendrait l'un de ses fidèles gardes lui annoncer que finalement l'être qu'il redoutait le plus dans cette galaxie était mort. Il avait mit tellement de temps à préparer ce plan pour le faire tomber.
    Il était sur que ça allait fonctionner, avait-il raison ?
    Sa haine injustifiée envers le pauvre garçon l'aveuglait alors que tout ce que voulait ce dernier était de vivre une vie tranquille sans avoir toujours peur qu'on le retrouve et qu'il soit voué à fuir encore et encore.
    Pourtant cette fois-ci c'était trop tard, il était repéré et l'ignorait -ou peut-être qu'il savait-.

    Ce pauvre garçon qui était incroyablement gentil, souriant, joyeux et serviable. Tout avait changé du jour au lendemain pour lui, longtemps il avait douté de lui, s'était remit en question et était tombé en dépression. Vous savez cette dépression ?
    Celle qui vous ronge petit à petit de l'intérieur qui même si vous arrivez à vous en sortir, demeura en vous, cachée dans un coin sombre parce qu'elle est sournoise. Celle qui vous fait tomber dans le mutisme et vous renferme sur vous même. Celle qui vous fait diminuer l'appétit et changer de comportement. Celle qui vous fait devenir un être exécutant juste le minimum pour survivre. Celle qui vous empêche de sortir de chez vous. Celle qui empêche de faire sortir la moindre larme même si vous en mourrez d'envie. Celle qui vous répète chaque minutes "Pourquoi es-tu en vie ? A quoi sers-tu ?". Celle qui vous empêche de retrouver l'envie de vivre. Celle qui vous détruit peu à peu et chaque jours de plus en plus.

    Tout ça avait duré trop longtemps, il avait eu ce déclic qui l'avait tirer hors du cercle vicieux où il était maintenant devenu "membre". Il s'était construit une barrière plus solide que l'ancienne qui l'avait enfermé dans un sentiment de sécurité. Il avait recommencé à trouver un minimum gout à la vie. Il était devenu quelqu'un de plus dure, plus sur ses gardes.
    Mais pour s'en sortir ce qu'il ignorait c'était qu'il devait redevenir celui qu'il dissimulait sous son apparence "mystérieuse".
    Et ça c'était plus compliqué à faire quand on est convaincu que tout ce qu'on à été avant était insignifiant, faire revenir celui qu'on se force à ranger de coté, signifie prendre en plein au visage une réalité qui n'était que mensonge.

    Il s'en est sorti seul mais se ment à lui-même sur sa réelle identité.

    Et la jeune femme était toujours là à attendre que sa proie rentre enfin chez lui, elle était obligé à faire ce qu'il allait se passer. Tout ça simplement parce que le pouvoir de milliers de vies était tombé entre de les mains de la mauvaise personne.
    La réalité est vraiment une chose horrible mais à la fois si envoûtante.

    XXII
    NOUVEAUTÉS

    Point de vue initial.

    Je ne me suis jamais réellement fait confiance, c'était toujours flou et maintenant ça le devenait encore plus. Mon esprit était embrouillé, je ne savais plus quoi penser et encore plus en présence d'Harry. Il ne me laissait jamais le pouvoir d'avoir une pensée fondée et sure. Frustrant était le mot.
    Mais là tout de suite -assise dans mon lit- je regardais Harry qui s'éveillait lentement à coté de moi, ses cheveux allant dans tout les sens et son air encore endormi le rendait incroyablement mignon. Il se releva les yeux encore fermés puis retomba lourdement dans le lit en m'attrapant au passage pour que je tombe à mon tour. Il entoura ses bras autour de ma taille, moi je posais ma tête contre son torse écoutant ses battements de cœur au fur et à mesure que son torse s'élevait à chaque inspiration. Il bougea doucement en doucement de moi et vient me chuchoter à l'oreille "Je ne dirais pas que j'ai regretté cette nuit, ce serait mentir. Mais est-ce la même chose pour toi ?"
    J'avais frissonner en l'entendant, j'assimilais ce qu'il me disait et dans un sens ça me rassurait.

    - Oui c'est la même chose mais... Ce n'était que pour un soir ou pas ?
    - Pour moi non.

    Nous étions vraiment bizarre, aucun de nous deux savions si l'autre était amoureux ou pas mais de mon coté je me l'avouais enfin. J'aimais Harry depuis un petit moment mais je ne l'acceptais pas jusqu'à maintenant.
    Voyant qu'Harry continuait de me regarder intensément je prenais la parole.

    - Je dois nous considérer en tant que couple officiel ?

    Le sourire que m'offrait Harry venait de parler pour lui mais il décida quand même de parler.

    - Tu peux, je pense...

    Il s'arrêta quelques secondes avant de reprendre.

    - Et tu te souviens que je t'avais fait une remarque sur le fait que tu étais sexy juste en serviette ? Dans un sens ce n'était pas qu'une blague et tu l'es encore plus comme ça.

    Je rougissais avant de cacher mon visage sous mon oreiller, il avait l'air beaucoup plus à l'aise maintenant et me le faisait amplement remarquer. Compte tenu de ma nudité je me relevais et avant de filer dans la salle de bain je lui répondais.

    - Ta gueule.

    J'entendis son rire retentir discrètement, il savait que ce n'était pas réellement méchant venant de moi. En même temps je lui disais souvent.

    **

    Les jours qui suivirent furent agréables, Harry était lui aussi adorable il m'avait offert un collier avec un pendentif en forme de chat aux yeux en or contrastant avec l'argent dont était fait le reste du bijou. 

    Quand j'avais avoué à mes amis que je sortais avec le mec qu'il qualifiait de mystérieux, ils avaient été surpris. Mais n'avait rien dit de méchant ou autre, au contraire.
    Parmi tout ce qu'il avait eu depuis qu'on était ensemble ce qui avait retenu mon attention était un soir quand j'étais chez Harry, on était dans son lit enlacés devant la télévision de sa chambre. Croyant que je dormais il s'était mit à chuchoter et je l'écoutais parmi ce qu'il avait dit, j'avais seulement prit en compte son "Je t'aime." avant de s'endormir doucement. C'était le soir juste avant qu'il me le dise réellement pendant que j'étais consciente. Alors moi aussi, je lui avait dit que je l'aimais.

    C'était une semaine après que le temps des révélations était arrivé.


    Le chapitre 10 enfin en ligne, retournement de situation. Vos impressions ? Vous allez bientôt savoir ce qu'Harry est en réalité.
    Ps : Ma correctrice est en vacances, donc si il y a des fautes c'est normal.

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